Bonjour à tous,

« On ne sait pas ! on s’arrêtera après 10km au moins…

  • Facile ! dit Théo ».

Tous les jours, nous changeons et cherchons un nouvel hébergement.

Les auberges sont très différentes les unes des autres. Certaines sont modernes et bien agencées, d’autres sont des auberges publiques de pèlerins gérées par les municipalités ou des religieux.

Dès que nous arrivons, nous prenons une bonne douche, et nous faisons notre lessive pour le lendemain en espérant que les vêtements sèchent rapidement lol. Sinon ils continueront à sécher sur les sacs demain matin (un chapelet de chaussettes suspendues, en espérant ne pas les perdre en chemin). On mange, on sort notre sac de couchage, on choisit notre lit superposé…

La vie dans les auberges est biaisée par les mesures sanitaires lié aux Covid. On ne peut utiliser les cuisines, ou prendre nos repas avec les autres pèlerins.  On s’adapte : on mange chaud, on mange froid…

Des fois, nous sommes seules dans une pièce, parfois dans des dortoirs géants où les bruits, les odeurs se mélangent ; et tout cela peut devenir vite difficile pour trouver le sommeil. Mais en général, on est tellement crevé que l’on met nos boules quies et on s’endort vite.

Au fur et à mesure, on est de mieux en mieux organisé et chacun sait ce qu’il faut mettre dans son sac. Le matin, un petit déj rapide, rarement du café et on prend la route et de plus en plus tôt pour éviter trop de soleil.

Clin d’œil à un aubergiste qui était réceptionniste, barman, cuisinier,… un lieu haut en couleur, où nous avons dormi dans de vrai lit très confortable avec notre salle de bain privée.

Nous nous sommes arrêtés aussi dans des campings et nous sommes devenus des pro du montage et démontage de notre tente lol… Des nuits, où notre vieux dos se faisait sentir quelquefois le lendemain matin.